Lorsqu’Alain Badiou se fait historien : Heidegger, la Deuxième Guerre mondiale, et coetera http://www.revue-texto.net/index.php/http:/www.revue-texto.net/1996-2007/Archives/Parutions/Archives/Parutions/Marges/docannexe/file/4227/docannexe/file/2569/docannexe/file/2084/index.php?id=4274 Cette étude traite d’une dénégation collective. Situant ses recherches au niveau et dans la lignée des prestigieux penseurs de la question de l’Être, Parménide, Aristote, Malebranche…, Alain Badiou rencontre Martin Heidegger. Or, celui-ci est soupçonné d’avoir été et/ou d’avoir toujours été un nazi inconditionnel. Souhaitant effacer une telle tache, Alain Badiou affirme, d’une part : « [Il] n’y a absolument pas besoin de chercher dans sa philosophie des preuves qu’il était nazi, puisqu’il était nazi, voilà ! […] » ; d’autre part et en même temps, il infirme : « C’est bien plutôt dans ce qu’il a fait, ce qu’il a dit, etc. » Cet « etc. » contient donc « ce qu’il a pensé, ce qu’il a écrit » . C’est sur une telle dénégation collective que s’appuient encore l’enseignement et la recherche universitaires dans de nombreux pays, en particulier en France. Or, une dénégation si marquée ne va pas sans produire des effets négatifs. Dits et inédits fr Wed, 14 Aug 2019 10:51:25 +0000 Thu, 15 Aug 2019 21:39:11 +0000 http://www.revue-texto.net/index.php/http:/www.revue-texto.net/1996-2007/Archives/Parutions/Archives/Parutions/Marges/docannexe/file/4227/docannexe/file/2569/docannexe/file/2084/index.php?id=4274 0